Les obsèques
De la 1ere lettre de saint paul apôtre aux Thessaloniciens (4, 13-14) :
« Frères, nous ne voulons pas vous laisser dans l’ignorance au sujet de ceux qui se sont endormis dans la mort ; il ne faut pas que vous soyez abattus comme ceux qui n’ont pas d’espérance. »
Vous venez de perdre un proche ? L’Église est là pour vous accompagner.
La liturgie des funérailles a pour but de recommander à Dieu les défunts et d’annoncer l’espérance chrétienne.
Par la célébration des funérailles et les divers rites qui accompagnent la mort, l’Église porte dans sa prière l’un de ses enfants qui vient d’achever le cours sa vie terrestre. Elle demande au Père des miséricordes de l’accueillir dans sa maison aux nombreuses demeures (cf. Jn 14, 2). La communauté chrétienne a le souci de se faire proche des personnes touchées par le deuil. Elle les accueille avec grande attention et essaie de leur apporter, autant qu’il est possible, un soutien humain et spirituel dans l’épreuve qu’elles traversent.
Vers qui se tourner lorsqu’on perd un proche ?
Contacts :
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Préparer la cérémonie des funérailles avec les équipes paroissiales
C’est une cérémonie qui a lieu après le décès d’une personne.
Arrivée au terme de sa vie terrestre la personne parvient à la plénitude de la vie nouvelle commencée en Christ lors du baptême, renforcée lors du sacrement de confirmation et nourrie de l’eucharistie, anticipation du banquet céleste. Le sens de la mort chrétienne se manifeste à la lumière de la mort et de la résurrection du Christ. Le chrétien part habiter chez le Seigneur (2 Co 5,8).
Les funérailles expriment donc, pour les chrétiens, le caractère pascal de la mort chrétienne dans l’espérance de la résurrection. La célébration se déroule selon les rites correspondants aux traditions locales reconnues par l’Eglise. Elle comporte l’accueil de la dépouille du défunt, accompagné de paroles de réconfort, la liturgie de la Parole, le sacrifice eucharistique (ou messe) pas toujours demandé et l’adieu pour confier à Dieu l’âme du défunt. Puis le corps est enseveli au cimetière dans l’attente de la résurrection.
Article de l’abbé Jacques Fauré sur la crémation.
Pastorale des funérailles A propos de la crémation
Les chrétiens missionnés pour conduire les funérailles en l’absence de prêtre ou de diacre se sont réunis récemment et ont abordé les problèmes posés par la pratique de la crémation.
Cette rencontre, animée par René Descamps, responsable de la Pastorale des funérailles, a réuni plus de cinquante personnes. Elle a été l’occasion de prendre connaissance de quelques données sur la crémation, avant de parler des situations concrètes telles qu’elles se présentent.
De 1980 à 2010, la proportion des crémations sur le nombre total de décès est passée de 5% à 30%. Quant aux crématoriums, leur nombre est passé de 9 en 1978 à 167 actuellement ; on parle de 400 à l’horizon 2020.
Les raisons pour lesquelles est demandée la crémation, seraient trop longues à exposer ici, d’autant plus qu’il faut parfois distinguer volonté du défunt et souhait de la famille. Notons seulement qu’il n’y a pratiquement plus de démarche anticléricale.
Il est important que l’Église soit accueillante aux familles en deuil, même si ces nouvelles pratiques font parfois difficulté. Plusieurs situations ont été envisagées par les participants à cette rencontre.
Il y a d’abord la célébration de funérailles en présence de l’urne. Depuis un document romain de 1986, elle est possible dans des conditions exceptionnelles (notamment l’éloignement du crématorium, qui obligerait à des allers et retours coûteux). Il faut prendre en compte que les cendres ne sont pas le corps, mais la célébration des funérailles peut et doit se dérouler comme d’habitude, en aidant les affligés à passer du regard sur le défunt au regard sur le Christ. La fréquence d’une telle pratique est peu connue : il serait pourtant normal que l’autorité diocésaine en soit informée.
Plus fréquente est la réception et le dépôt de l’urne au cimetière. Ce moment n’est pas à négliger. Symboliquement, c’est le retour de la personne à son lieu de naissance ou de résidence. La prière de la communauté chrétienne ne doit pas en être absente, ainsi que la bénédiction de l’emplacement où est déposée l’urne, (caveau ou tombe) en se souvenant des trois jours où le Christ a reposé en terre avant sa résurrection.
Enfin, il y a la question de célébrer au crématorium, en présence du corps qui sera ensuite réduit en cendres. Pour le diocèse d’Auch, en l’absence de crématorium dans le Gers, la question ne se pose pas encore. Raison de plus pour y penser déjà et préparer les dispositions pastorales les plus adaptées aux défunts et à leur famille, mais aussi à la foi de l’Église.